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Une vie d'ado

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8 août 2007

Lorsque la vie bascule (Partie 2... enfin)

C'était il y a plus d'un an et demi que ça s'est déroulé, un peu plus d'un an que j'ai commencé à vous la conter, cette histoire qui s'est présenté comme le plus gros événement de ma vie... En voici la suite, avec un recul certainement plus fort que l'année dernière, mais peut-être pas si négatif après tout... Ce week-end là, mes parents devaient aller voir la coupe Davis de tennis se déroulant à Genève. Ma soeur devait sortir avec des amis, et j'allais être seul pour l'après-midi. Nous allions enfin pouvoir avoir un endroit tranquille et passer aux choses sérieuses... Tout était planifié, il ne restait plus qu'à savoir à quelle heure tout le monde aller rentrer. Ce fût une tâche plus difficile que prévue étant donné qu'ils n'avaient aucune idée. J'insistais pour obtenir un aproximatif de leur horaire et ça les a fait douter. Que se passait-il ? C'est cette question qu'ils se posaient sans aucun doute à ce moment précis. Mon père commença à m'interroger, mais je ne sais pas mentir... J'ai tenté un vague "C'est un ami, que vous ne connaissez pas, il est dans mon école, il est dans une autre classe mais au même niveau !". Mais mon père, voyant que je tremblait et que je suais en begayant et machant mes mots, insista... Je restai assis sans un mot et sans un geste sur mon lit, le regard dans le vide. Ma mère était à côté et lança un "Tu es tombé amoureux d'un garçon ?". A ce moment là, mon coeur battait tellement la chamade que je fût forcer de prononcer un petit mais très puissant : "Je suis bi." Mes parents commencèrent à me questionner "Comment ça ?" ; "Tu es sûr ?"... Je répondit simplement "...et il n'est pas dans mon école, et il a un an de plus que moi". Silence. Je reprends : "...et je l'ai rencontré sur internet.". C'est alors que mes parents, les larmes aux yeux commencèrent à s'affoler. Ils ne comprenaient plus rien. Ils ont renoncé à aller voir le match de tennis, je leur ai affirmé qu'ils fallait qu'ils y aillent jusqu'à ce que mon père ne m'interrompe pour me dire "Mais tu ne peux plus voir ce garçon. Je sais pas quoi faire moi, mais en tout cas tu ne peux pas. Ca ne correspond pas à ce que l'on t'a enseigné." Il essaya alors de se rattraper : "Et ce n'est pas parce que c'est un homme, ça aurait été une fille, j'aurais dit la même chose ! On vous a pourtant élevé en vous prévenant des dangers d'internet, les gens peuvent vous manipuler, vous faire entrer dans des sectes, vous retourner contre votre famille !" J'ai pu appeler mon amour une dernière fois. Il m'attendait à la gare lorsqu'il reçut mon appel. Il fondit en larmes au bout de la ligne, et moi de même. Je ne voulais pas le quitter, je l'aimais, c'était l'homme de ma vie, c'était ma raison de vivre, mon bonheur... Je dus lui parler sèchement et contrôler mes paroles puisque mon père écoutait tout. Il m'a forcé à lui parler comme à un chien, pour qu'il ne me contacte plus. J'avais le coeur déchiré... non seulement par le fait qu'on me sépare de quelqu'un à qui je tenais plus que tout, mais aussi parce que c'était mon père que j'aime tant qui m'y force, celui qui disait que tout ce qu'il voulait c'est mon bonheur. Une fois le téléphone raccorché, nous continuâmes à débattre. Je hurlais en pleurs "Mais moi je l'aime ! JE L'AIME !! TU M'ENTENDS ??!! JE L'AIIIIME !!!" Mais il restait de marbre, ne sachant plus quoi faire, l'air désespéré. Les choses se calmèrent, je dus accepter ce que l'on m'imposait et continuer ma vie d'avant, monotone et vide de sens. Mon père me fit supprimer toutes adresses mails, me fit changer de numéro de téléphone, et me fit jurer que je ne le contacterais plus (il savait que je ne pouvais plus lui mentir). Je demanda à aller voir un psy, ce qu'ils m'avaient également proposés, dans l'espoir qu'il me comprenne. Manque de bol, devant moi il était à l'écoute et ne me servait à rien, et devant mes parents il disait "je ne crois pas à la bisexualité". Mon père aussi trouva que c'était un idiot. Et que tout ce qu'il lui avait dit, il le savait déjà. Je me réconciliai avec mon père, puisqu'il reste malgré tout un homme bourré de qualité et qui compte beaucoup pour moi. Ce qui ne veut pas dire que je ne rechutais pas de temps en temps... Lorsque j'ai envoyé un e-mail à mon ami, afin de pouvoir tout lui expliquer en détail et sans le contrôle de mon père... qui l'apprit tout de même plus tard, mais me pardonna. Le jour de l'anniveraire de mon amour aussi était dur. J'avais fait un discours en pleurs à mon papa. Qui me compris, mais disait ne pas pouvoir faire ce que je lui demandais. Il disait que je comprendrai avec le recul mais que pour l'instant, je ne voyais sa décision qu'avec des yeux d'adolescents. J'acquiessa, car je ne voulais pas de dispute, j'était trop mélancolique pour ça. Ainsi je continuai à voir les jours défiler devant moi. Je racontai l'histoire à une amie, la première à être mise au courant de ma bisexualité. Je pensais tout le temps à lui, en espérant qu'il ne m'oublie pas, mais respecte ma décision qu'on ne se voit plus avant que je le contacte, le jour où je serai majeur et vacciné. Pourtant, un jour, un gars de mon école que je savais inscrit au site de rencontres m'appela par mon prénom (ce qui me fit drôle puisque je ne le connaissais pas du tout) et me dit que mon amour m'attendait à l'arrêt du bus, si je souhaitais le voir. J'étais alluciné ! Comment avait-il pu ?! Il m'avait promis de respecter ma décision et d'attendre !! J'allai quand même le voir, lui expliquant que j'étais supris, mais que je ne pouvais pas approuver ce qu'il me faisait. Je lui dis que s'il m'aimait vraiment qu'il fallait avant tout qu'il m'écoute et me respecte, ce pour quoi j'étais tombé amoureux. Il venait de me décevoir au plus haut point. Je m'enfuis alors en direction du bâtiment de l'école, en courant en pleurs, espérant qu'il ne me rattrape pas et que je ne croise personne. Je devais absolument rentrer chez moi, mais j'habitais à côté et je ne voulais pas qu'il le sache, je ne voulais pas qu'il puisse me retrouver. Je passai par le bois et courus à travers les orties qui piquaient mes jambes, fit attention de ne pas m'encoubler dans les racines des arbres et que personne ne me remarque. Une fois rentré chez moi, je le dis à ma mère en privé, essouflé, je lui dis que je ne veux plus jamais le voir, qu'il me fait peur. Qu'il me suit, qu'il me retrouvera et ne me lâchera jamais... J'étais paniqué. Mais je ne le revis plus......... jusqu'à mon anniversaire.
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25 avril 2006

Lorsque la vie bascule... (Partie 1)

Nous venions de passer en 2006. Nous venions de rentrer de vacances. De superbes vacances au soleil. Mon oeil n'était attiré pratiquement que par des mecs, peu de filles. J'ai déniché un site, non, deux sites de rencontres entre ados sur internet. Je m'y étais inscrit de façon à pouvoir trouver des gens du même age que moi qui pensent comme moi afin de me sentir moins seul.

Depuis toujours, aux environs de janvier-février, je déprime, je fais une crise. Je ne bosse plus, je suis tout le temps de mauvaise humeur, je perds mon habituelle joie de vivre, je suis dans une période "personne ne m'aime" très courante chez les ados, mais en version amplifiée fois 2.

Mon intention n'était ici pas de rencontrer des gens dans la réalité, ou avoir une relation amoureuse ; je voulais simplement trouver quelqu'un avec qui parler sans tabous de tout ce qui se passait dans ma tête, quelqu'un qui me comprendrait et qui me remonterait le moral.

J'ai trouvé plein de gens : Gays, Bis, filles hétéros, ... Tous étaient devenus mon nouvel entourage, mes nouveaux amis ... virtuels.

Dès mon arrivée sur ces sites, j'ai tout de suite flashé sur la photo d'un bi, habitant aussi en Suisse, représenté sur sa photo par un magnifique torse musclé. Je le contacte. Il ne tarde pas à me répondre et flashe aussi sur mon torse qui était affiché également en tant que photo de moi (j'avais emprunté son idée). Nous discutons sur MSN. C'est alors que j'ai commencé à ressentir ce que je n'avais encore jamais ressenti. Je me sentais comme je voulais me sentir depuis tant d'année : Compris et respecté. Il pensait comme moi, avait le même avis que moi sur des tas de choses, le même caractère que moi le même esprit, le même humour, les mêmes goûts musicaux, ... Et pourtant ce n'était pas qu'il me disait "ah ouais, moi aussi" à tout ce que je lui expliquait. C'est lorsque lui parlait, de lui-même, que je disais "C'est incroyable, moi aussi !". Ca ne pouvait donc pratiquement pas être un imposteur. C'était vraiment lui, c'était lui la personne que je cherchais, dont j'avais besoin ; j'avais enfin trouvé le bonheur !!

Peu de temps après, alors qu'on se parlait depuis environs une semaine tous les soirs jusque très tard, faisant souvent même croire à mes parents que je dormais, afin de pouvoir le rejoindre un peu plus longtemps, que l'on en vint à parler de nos relations amoureuses. J'avais cassé, deux mois auparavant avec L, et lui venait d'avoir une relation sur internet avec un gars qui s'était mal terminé car, d'après ce gars, il n'était "qu'un écran"... C'est à ce moment là que j'ai commencé à entrer dans sa vie, alors que lui était déjà depuis une semaine dans la mienne. On s'entraidais. On sentais qu'il y avait quelque chose entre nous. Mais lui ne voulais plus de relation sur internet. On s'est fait la promesse de ne pas s'aimer avant de s'être rencontré, et c'est ce qu'on a voulu faire la semaine suivante.

Ca ne s'est pas fait car j'étais trop occupé ce jour là, même si ça m'avait énormément stressé puisque je n'avais jamais menti à ce point à mes parents. J'avais d'ailleurs pratiquement remplacé ma famille par lui, et cette dernière n'était plus qu'un gigantesque obstacle. Encore plus pour quelqu'un comme moi qui ne sait pas mentir. Durant la semaine suivante, on s'est vu plusieurs fois par webcam, se prouvant l'un l'autre qu'on ne mentait pas en se disant de faire un signe.

La semaine suivante, le dimanche, on a décidé d'aller au cinéma. Mes parents me posaient pleins de questions auquelles je répondais à peine, en racontant que j'allais avec des amis et qu'il fallait me laisser vivre ma vie. Nous sommes allés voir "Le secret de Brokeback Mountain", un film qui nous correspondait car elle parle d'une relation homosexuelle.

Je stressais comme je n'avais encore jamais stressé. J'y suis allé, en prenant soin d'attendre à l'intérieur, de façon à ne pas me faire piéger, d'être devant tout le monde, afin d'être entouré et de ne parler à personne sauf à lui quand j'aurai vu sa tête. Et enfin, il était là, beau comme le monde, de type asiatique (il était japonais, mais n'en parlait pas un mot !). Nous étions tout intimidés. Ne sachant quoi se dire, nous sommes allés acheter nos tickets.

Une fois dans la salle, je lui fis la remarque : "On est coincé comme je l'avais redouté..." Car en plus de me comprendre totalement, nous pouvions nous faire part de toutes nos craintes et envies l'un par rapport à l'autre sans être jugé. En général, on ne dit pas à la personne avec qui l'on a rendez-vous qu'on a peur, sinon on passe pour une mauviette ou je ne sais quoi d'autre... Mais là, c'était spécial, on pouvait tout se dire.

Le film n'avais pas encore commencé que, timidement, je lui saisit la main. Il me la pris et me la caressa, le sourire lui vint enfin aux lèvres. On se regarda, puis, nous tournâmes le regard immédiatement, trop intimidé. Puis, aux environs de la troisième tentative, nos lèvres se sont rapprochées légèrement, nos coeurs battant à toute vitesse et à l'unisson, et comme une musique qui allait crescendo et qui s'approchait rapidement de son point le plus haut, jsuqu'au moment où ... ça y était, j'étais réellement en train de l'embrasser, j'embrassais un homme, et pas n'importe lequel : Mon Homme.

Nous nous touchions, nous découvrions, nos pulsions étaient les mêmes et, tout ce qui était autour de nous n'était plus là, le film faisait office d'occupation au reste de la salle, afin d'avoir un minimum d'intimité.

A la fin du film, nous étions toujours tendus. Mais une fois dehors, on a commencé à parler en marchant. Nous sommes arrivés sur les quais, au bord du lac, et nous nous sommes assis. Il faisait froid, ma seule source de chaleur était sa main, et nous ne devions éviter de se faire repérer, les homosexuels n'étant pas très bien tolérés. C'est d'ailleurs pour celà que l'on n'en voit jamais dans la rue... Nous devons continuellement nous cacher, pour ne pas heurter la sensibilité... D'ailleurs, nous nous sommes fait traiter de "salles pédés" par une racaille qui trainait dans les environs. Ca m'a retourné, il lui a fait un doigt.

Quand vint le moment de partir, un dernier baiser rapide, en essayant d'éviter les regards des autres, et il monta les escaliers de la gare, allant prendre son train pour rentrer chez lui, et moi mon bus pour retourner chez moi.

Je n'attendais qu'une chose : le revoir à nouveau, ou, du moins, lui reparler, je me reconnectai immédiatement, dès mon retour chez moi, attendant son arrivée. Ouf, il n'a pas trop tardé, même si ça m'a parru une éternité...

Toute la semaine, malgré le fait que je lui parle, j'avais besoin de l'avoir à mes côtés, de le sentir, de le toucher, d'entendre sa douce voix, de voir son irrésistible sourire, de le prendre dans mes bras et profiter encore un peu de sa tendresse et sa sensibilité qu'aucun homme à ma connaissance ne pouvait avoir...

On décida de se revoir le dimanche suivant, à peine une semaine après notre première rencontre. C'était la même chose, en mieux (à part que la salle de cinéma était plus petite, et que l'histoire d'amour de ce film était hétéro, et que, par conséquent, les gens étaient moins tolérants...).
On a trouvé un lieu plus ou moins tranquille : le photomaton de la gare. On était un peu coincé, et le rideau ne déscendait pas jusqu'au pieds. C'était donc risqué, j'étais tendu, mais ça s'est bien passé.

C'est à partir de la semaine suivante, lorsque mes parents devaient aller voir la coupe davis, et ma soeur,  aller en ville avec des amies, que les choses ont commencées à se gâter et la période la plus noire de ma vie se dérouler...

28 novembre 2005

Alcool... Plus avant trèèès longtemps !

Même si ça paraît complètement déplacé, je vous garanti que ce qui suit est la suite directe du dernier post...

Ce matin, j'arrive à l'école encore bouleversé de ce qui s'était passé la veille et aussi fatigué car j'avais eu besoin d'écrire ce qu'il s'était passé, ici même, sur ce blog, jusqu'à assez tard le soir. J'arrive, beaucoup ont l'air étrange, L et A arrivent (L, vous la connaissez et A c'est une des meilleures amies de L) . Elles n'ont pas l'air bien du tout. Elles me font simplement la bise et s'en vont dans les bras de S (un ami à moi et à elles). Ils se font une grande étreinte et pareil à Lo (un autre gars de ma classe). J'étais un peu jaloux sur le coup, mais j'ai compris plus tard ce que c'était vraiment.

Mon ami, E, m'a raconté qu'il y avait eu une fête vendredi soir dont beaucoup y étaient invités, dont lui, mais il n'y était pas allé. La fête à tourné au cauchemard lorsque tous ont commencé à se bourrer. Vodka, Malibu,... croyant se controller, c'est parti en couilles. L est tombé dans un comma éthilyque. Déjà qu'elle ne mangeait presque pas et ne dormait presque pas... Lo a eu la bonne idée de l'amener à l'hôpital, sans quoi elle ne serait plus là aujourd'hui. A était bourrée aussi, elle s'était battue, insutlée ses amis, elle ne contrôlait plus rien. S, lui, avait seulement un peu bu, il a vu toutes les scènes aussi horribles qu'elle aient pût être. L ne se souvient de rien. A, que vaguement.

Il y avait bien d'autres gens que je connais. Le fait est que ça a fait réfléchir beaucoup de monde, dont moi, même si je n'ai pas vécu l'expérience. Une bonne chose, puisque presque tous (si ce n'est pas tous) ont décidé de ne plus approcher l'alcool avant un bon moment. Et cette histoire les a beaucoup rapprochés. Je pense qu'honnêtement, c'est honteux d'avoir à arriver à là pour comprendre quelque chose... Mais bon, on a que 15 ans, on est en pleine adolescence et on a envie de faire nos propres expériences.

Ca m'a étonné de voir la réaction de Lo. Je ne le pensais pas comme ça. Vu comme il parle aux profs, au nombre de conneries qu'il a faites et vu sa façon de parler, j'ai découvert en lui un gars très affectueux avec un bon fond. Il veut devenir musicien. Il joue de la guitare électrique comme un dieu, à ce qui parraît. Il était à mon audition de piano pour y voir une grande amie à lui qui la faisait aussi. Il a dit que j'avais joué comme un ouf, que c'était génial. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Comme quoi, même si on est sensible aux auras, on ne peut jamais savoir ce qu'il se cache derrière quelqu'un. D'ailleurs, A a un faible pour lui ! ^^

Enfin bref, malgré le fait que tout le monde soit remué, on a tous pris le bon côté et tous devenus plus mature.

Je suis rentré chez moi ce soir. J'ai raconté l'histoire à mon père. Ca a redérivé sur l'histoire d'hier soir. Je lui ai assuré que j'amais les femmes. Qu'il n'y avait pas de souci à se faire, mais que pour le reste, je ne savais pas. On a parlé de plein de choses, de ça, des gays, de la religion et de certaines choses très intéressantes, mais cette discussion fut interrompue lorsque j'ai dû aller à mon cours d'anglais. Enfin, bref, je suis sur que j'aime les femmes et c'est l'important pour moi car j'ai envie de créer une famille et de goûter au plaisir d'avoir son propre enfant. De toute façon, même si j'ai déjà été attiré par des hommes, je n'ai pour l'instant aucune envie d'avoir une relation avec un mec. Je suis tolérant, c'est déjà pas mal et j'ai réussi à nouer une encore meilleure relation avec mon père.

Bon, maintenant que cette histoire a rapproché mes amis, va falloir que j'essaye de m'incruster dans le truc sans trop faire tache si je ne veut pas que toute cette histoire ne me rejette du groupe !

Maintenant, je vais aussi pouvoir faire la fête d'anniversaire que je voulais pour mes 15 ans sans avoir à me soucier de si ça va dériver au désastre ! Je me réjouis déjà !

28 novembre 2005

Orientation Sexuelle

J'ai un problème. Même si je me sens attiré par les filles, j'ai plus de plaisir à regarder des photos d'hommes à poil ou un couple faisant l'amour que des photos de femmes seules (nues).

Je me suis souvent posé la question "Suis-je gay ?". Mais je suis presque sur que non étant donné que j'ai eu de VRAIS sentiments pour les filles. Pourtant, je préfère les mecs à poil. Les couples gay m'excitent.

Alors, je me suis dit, et c'est ce que je pense toujours : Je suis bi. Mais, ce qui est étrange, c'est que ce n'est pas la même chose pour les hommes et les femmes.

Au niveau des sites pornos, j'ai plus de faciliter à aller sur un site gay que sur un site hétéro ou lesbienne. Bien que je prenne autant de plaisir à me masturber devant les deux.

J'ai cherché sur internet, j'ai vu que je n'étais pas le seul dans ce cas et il s'avèrerait que je sois effectivement bi. Quant à ceux qui pensent que les bisexuels sont des gays qui se cachent derrière ça, c'est faux. C'est une vraie orientation sexuelle. Bien que certains bi préfèrent les hommes et d'autres les femmes !

Mon problème est que mon père est musulman et moi aussi mes deux parents n'ont rien contre les homosexuels mais, rien que le fait de penser à deux hommes ou deux femmes qui s'embrassent les dégoutent. Et ils seraient très déçus s'ils apprenaient que je suis gay. Je le sais car ils me l'ont dit d'eux-mêmes.

Aujourd'hui, je suis allé sur un site de rencontre gay, pour regarder les profils et voir des beaux mecs et leurs centres d'intérêt. Malheureusement pour moi, il y a eu une photos de gays qui s'embrassent affichées dans une pop-under (une fenêtre de pub qui s'ouvrent derrière la page que vous consultez). Mon père est alors rentré dans ma chambre, j'ai fermé la fenêtre du site de rencontres, mais, la pop-under était là. J'ai eu un léger temps de réaction (car mon étonnement et mon stress m'avaient complétement paralysés) qui a donné le temps à mon père de voir ceci.
Il m'a demandé ce que je faisais. Je ne sais pas mentir... Je stressais à mort et je lui ai dit : "bah, comme d'habitude ! Sur des sites ! Sur les sites que je visite habituellement". Il me dit : "Tu me ments. Je hais quand tu me caches des choses". Je ne savais pas quoi dire. Ce n'était pas la première fois qu'il me voyais fermer à toute vitesse les fenêtres de mon ordinateur. Je ne répondis pas. Il attendait. Il m'a dit qu'il allait me raconter quelque chose. L'histoire du fils d'un de ses amis qui n'avait pas dit à ses parents quelque chose et qui ont fini par découvrir qu'il avait un cancer.
C'est alors que je lui dis, plus sereinement : "J'étais sur un site de rencontres. Je regardais les profils." Il me demanda pourquoi, je lui répondit simplement : "Bah... Parce que ça m'amuse, je vois leurs goûts, ce qu'ils aiment faire et les portraits chinois aussi." Il fit allusion à la photo gay. Je lui ai dit que c'était parce qu'il y avait aussi des gays sur les sites de rencontres et qu'en plus, c'était une pop-under alors que ce n'était même pas fait exprès. On a après longement discuté et j'étais plus détendu.

Heureusement, le lendemain, donc aujourd'hui, on en a reparlé à cause d'autre chose. Suite dans le post suivant.

27 novembre 2005

Suite et fin d'une histoire

Il s'est passé beaucoup de choses depuis la dernière fois que j'ai écris sur ce blog.
Je suis allé mangé avec L, c'est moi qui l'ai invité, elle a accepté et, en fin d'après midi, je lui ai demandé de sortir avec moi en lui offrant un bracelet avec une pierre précieuse en forme de coeur que j'avais acheté exprès pour elle. Elle m'a tenu fort par les mains, ses mains qui étaient froides à cause du vent automnal qui soufflait fort. Elle m'a dit qu'elle avait fait une promesse à V et qu'elle devait la tenir, mais qu'elle allait essayer de la convaincre de casser la promesse. Elle m'a embrassé puis s'en est allé. V a accepté. C'était un dimanche et tout celà s'était passé en une soirée.
Tout le monde l'a vite appris, et le samedi suivant, je l'ai invitée chez moi avant d'aller à une soirée dansante non-loin de chez moi.
Pendant presque toute l'après midi, rien ne s'est passé à part qu'on a longuement parlé. Vers la fin de l'après-midi, nous avons parlé de ses problèmes : elle ne mangeait presque rien, déprimait tout le temps, ne dormait pas, se mutilait parfois et n'avait aucune joie de vivre. Elle s'est mise a déprimer. Nous étions allongés tous les deux sur mon lit serrés l'un contre l'autre. Elle pleurait. Lorsque nous avons dû aller à la boum, nous nous sommes levés. Elle tremblait. Elle m'a pris dans ses bras, on a comencé à s'embrasser, puis, elle a arrêté. On est allé à la soirée, elle s'est reprise, elle a fait comme si de rien était. On a dansé quelques slows parce que moi je le voulais. Elle déclarait ne pas aimer les slows et elle restait à l'écart de moi tant que je ne venais pas vers elle.

Mon ami E s'est enfin décidé à embrasser T, une fille avec qui il rêve en silence de sortir depuis plusieurs années et moi, le lendemain soir, je recois un SMS de L qui dit vouloir me parler le lendemain.
J'ai tout de suite compris. Elle voulait rompre avec moi. Celà ne faisait qu'une semaine que nous étions ensemble et elle voulait déjà qu'on se sépare. Je lui ai dit de m'expliquer immédiatement par SMS. Au début, elle ne voulait pas, mais elle a fini par cracher le morceau. Jusqu'à 2h30 du mat' j'ai stressé et elle ne voulait plus de moi. Elle ne me donnait pas de raison. Elle disait que "ce n'était pas de ma faute" mais j'avais beau lui demander pourquoi, elle ne pouvait pas, non, elle ne voulait pas me répondre.
J'ai quand même réussi un peu à dormir.

Le lendemain matin, j'avais une épreuve de maths. Tout le monde était déjà au courant que nous avions rompu. L avait envoyé un SMS à tout le monde pour leur dire qu'elle m'avait plaqué... Je lui ai demandé avec rage des explications. Elle disait qu'il ne se passait rien de toute façon, qu'elle ne savait pas elle même pourquoi elle ne voulait plus de moi et elle me répétait que ce n'était pas de ma faute. Elle ajoutait aussi : "Je sais que tu dois me détester maintenant, je sais que c'est trop salaud ce que je fais, mais c'est comme ça."
J'étais sidéré. Quelques jours plus tard, je l'avais oublié. On se salue toujours, mais on ne s'adresse presque plus la parole, sauf sur MSN ou l'on avait à plusieurs reprises rediscuté de tout ça. J'avais réussi à lui faire dire que le fait qu'il ne se passe rien l'avait "refroidi".

Il y a plein d'autres détails qui s'ajoutent à celà : ses amies qui me disent n'importe quoi et rien n'est clair. Ca me rappelle la première fois que V m'avait déclaré sa flamme. J'aurais du me douter qu'elles n'avaient pas pu changer comme ça...

Mais c'est la vie, il faut tourner la page... Mais, à présent, un autre problème me tracasse...

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10 octobre 2005

Enfin, je suis de retour

Celà faisait longtemps que je n'avais pas écrit, et pourtant, ce n'était pas faute d'inspiration, ni de temps. Je n'en avais tout simplement pas le courage. Beaucoup de choses se sont passées depuis la dernière fois où j'ai écrit. D'une part, je me suis rendu compte qu'il ne fallait pas essayer de ressembler à quelqu'un mais de rester soi-même.
Je voulais vous parler de cette famille. Cette famille qui a vécu en partie la même expérience que nous le 26 Décembre dernier. C'est parce que le garçon, qui a mon âge était tout le contraire de moi. Et pourtant, je voulais lui ressembler sur un bon nombre de choses. Même si il était un peu trop à l'extrême de ce que je voulais être. Il n'hésitait pas à foutre la merde à son école dès qu'il en avait l'occasion, pour se faire remarquer certainement. Il était et il est toujours, un peu fou, il ose tout il ne se préoccupe pas de ce qu'il peut lui arriver.
Mais je pense à présent que je dois rester ce que je suis, même si j'ai des efforts d'adaptation à faire.

Parlons de la rentrée. C'était le 29 Août que j'ai découvert quelle allait être ma nouvelle classe.
Je me suis retrouvé avec quelques personnes de l'année dernière. Malheureusement pas les bonnes, car mes amis que je m'étaient fait l'année dernière on changé leur horaire.

La classe de l'année dernière m'avait donné la possibilité de m'ouvrir car je me suis retrouvé qu'avec des gens que je ne connaissais pas, ou peu. Et, pour finir, j'ai trouvé mieux que ma première année au cycle, la 7ème (équivalent de la 5ème en France), où j'étais avec tous mes amis.

Je pense que cette année, un de mes amis de 7ème et même depuis la 2ème enfantine (équivalent de la 2ème année d'école, la Maternelle quoi...) a, je pense, pris peur car je m'éloignais de lui. En 7ème, il s'était amusé à me traîter de Gay et l'homophobie est omniprésente dans notre école, bien que je n'ait rien contre les homosexuels. Toute la classe, et même, tout le cycle s'était bien moqué de moi.

Mais cet "ami" qui s'était moqué de moi avait fait une demande pour être avec moi. Et il a réussi. Bon, je ne le déteste pas, mais, résultat, bien que lui ait arrêté, certains continuent ! De toute façon, ça fait bien longtemps que je me suis dit "autant m'en foutre", alors je m'en fous !

Ensuite, je me suis retrouvé avec V (c'est comme ca que je vais l'appeler pour préserver son anonymat) et toute sa petite bande... V était tombée amoureuse de moi en Janvier cette année. On ne s'était envoyé que 2 SMS, jamais parlé en face et à la st. valentin, on s'est prétendu "ensemble". Evidemment j'ai tout de suite cassé quand ça a fait un scandale, toute l'école le savait alors qu'on avait dit que c'était secret pour le moment. En pluis, j'avais un peu des restes de confusion du 26 décembre, ce qui à aidé à la rupture.

Enfin bref, parmie la "petite bande" de V, il y avait L. L est l'ex de mon "ami" qui a fait la demande pour être avec moi cette année, nous allons le nommé E pour les prochaines fois. Je suis tombé amoureux raide dingue de L et je me suis vite integré à leur groupe. Tellement que je crois que j'ai fais ressortir l'amour que V avait pour moi. Résultat : V m'aime. J'aime L et L sait que V m'aime. Plutôt compliqué comme situation, non ?

Enfin, bon, c'est pas tout, mais la suite je la garde pour une prochaîne fois qui, je l'espère, sera dans moins de temps que la dernière fois !

25 juillet 2005

Pourquoi ? (Suite)

Le jour suivant était enfin arrivé. Nous avions tout de même pu dormir deux ou trois heures. En nous réveillant, nous nous sommes dirigés vers le restaurant qui était au même niveau que le lobby, et n'avait donc pas été détruit. Nous avons eu la grande surprise de voir un buffet, rempli de Fruits, cakes, jus de fruits, croissants et même des pancakes et des oeufs qu'ils avaient cuit avec des cuisinères à gaz. Fantastique. Nous étions tous très étonnés, du staff de l'hôtel (qui devaient avoir leur vie anéanties... les pauvres) et des clients ont tou cuisiné pour tout le monde. Nous n'en revenions pas, nous ne savions pas comment les remercier. Ca aurait pu être un rêve, mais pourtant, c'était la réalité.

Plus tard, un mini-bus arrive. C'était plutôt un camion, le genre de camion que lon utilise pour le transport de produit. Mais l'on a tout de suite remarqué qu'il avait aussi servi à secourir les blessés, car il y avait du sang à l'intérieur... En évitant de la toucher, nous sommes montés dedans, avec quelques autres personnes, et nous ont transportés jusqu'à l'hôtel. Voitures fracassées, le nouveau bar qui était encore en construction et qui devait ouvrir ses portes la semaine suivante détruit, ... Un désastre. Nous sommes entrés dans le lobby de l'hôtel qui, lui aussi, comme le Similana (l'autre hôtel), avait tenu. C'est là que l'on a vu le plus gros de l'histoire. Notre hôtel, dans lequel nous avions passé plusieurs jours, détruit. De la vase, partout... Celà nous a rappelés les bons moments que nous avions passés là. Une personne du staff de l'hôtel (serveur au restaurant) vint, une hache à la main, dit à nous parents de venir avec lui jusqu'à notre villa pour essayé de briser le coffre fort qui contenait notre argent et nos passeports. Ma soeur et moi voulions venir. Au début, il refusa car il disait que c'était trop dansgereux. Mais il était important pour nous de savoir comment notre villa avait terminé, et comment moi, j'aurais terminé si j'avais décidé de rester à la chambre...

Alors, nos tongues aux pieds, nous avançâmes dans la vase. C'était glissant et collant en même temps. Nous regardions le désastre avec peur et tristesse. Nous prévoyions de revenir dans cet hôtel avant que le désastre n'arrive... Lorsque nous sommes passés sous la chambre de nos amis (rencontrés là-bas. cf. la première partie). On vit quelqu'un sortir sur le blacon. C'était eux ! Quelle joie était-ce que de les revoir ! Des gens que nous connaissions à peine nous étaient devenus chers en un rien de temps... Ils étaient vivants.

Nous continuâmes notre chemin. Car le pire était encore à voir.
Nous sommes arrivés à notre villa. Le mur défoncé, la douche extérieure par-terre et... notre valise rouge. Des habits, tous aussi sales les uns que les autres, irrécupérables. Nous avons abandonné l'idée de les récupérer.
Nous entrâmes. Ouf, le coffre était là, encastré dans l'armoire qui était encastré dans les murs en béton de notre villa. On s'écarta pour laisser le monsieur à la hache s'en occuper.
Il y avait tout dedans : passeports, argent, cartes de crédit. Nous étions sauvés et ils étaient mouillés. Mais ce n'était pas grave.
Nous sommes allé dans notre chambre (à ma soeur et moi). plus rien, sauf un énnorme rocher à la place de mon lit.

C'était fini, nous devions repartir. Nous sommes retournés au lobby où nous avons retrouvé nos amis. Nous sommes allé dans le magasin de l'hôtel, le propriétaire nous a dit de nous servir si l'on avait besoin de quoi que ce soit. Nous avons pris le nécessaire. tels que des sacs, des shorts et des T-Shirts de rechange et quelques encas au cas-où.

Arès avoir longtemps attendu, un car arriva. Des personnes sont montées à bord sans savoir où il allait. Et ils sont partis sans nous laisser de place. Puis deux cars, plus gros, arrivèrent. On nous dit que c'était réservé à ceux qui avait réservé par agence de voyage. Ce que nos amis avaient fait, mais pas nous. Ils voulurent nous laisser leur place. Nous avons refusé, mais en plus de celà, on ne savait pas ou l'on allait le conducteur était indécis, bizarre. Nous avons quand même fini par monter à bord.

Une fois sorti de la zone touchée, les téléphones portables de tout le monde se mirent à sonner. On put prévenir notre famille qui se faisait le pire des soucis en empruntant le mobile de quelqu'un.

Nous arrivâmes à un endroit o?u nous avions deux options : soit faire dix heures de car pour aller à Bankok (où nous avions de toute façon prévu d'alller après khao lak)  ou faire trois heures de car jusqu'à Phuket et prendre un avion depuis là-bas jusqu'à Bankok.
Phuket avait aussi été très touché par le tsunami.  Et il allait certainement y avoir de la foule, ça allait être l'horreur. Nous avons donc choisi la sécurité et avons fait dix heures de car jusqu'à la capitale.

Une fois arrivés là-bas, nous sommes allé à l'hôtel où nous avions prévu d'aller, car, le jour même, nous étions censé prendre un avion de Khao Lak vers Bankok, mais un peu plus tard dans la journée, car il était très tôt le matin.
A l'hôtel, ils se sont empressés de nous donner deux chambres et nous avons passé trois jours là-bas, afin de récupérer et racheter quelques habits. Ah, le retour à la civilisation ! Et nous avons pu prendre une douche !!
Après les quelques jours passés, nous sommes rentré chez nous avec les billets d'avion réservés. Nous avons retrouvé notre famille (en pleurs) et notre maison, notre chère maison.

Nous avons eu beaucoup de chance comparé à beaucoup. Mais ce fût tout de même très effrayant.
Je n'ai pas raconté en détails, j'ai sauté quelques passages comme la rencontre avec un couple venant du Japon très sympathique avec lequel nous avons discuté pratiquement toute la nuit du drame.
Vous avez certainement dû vous demander pourquoi le titre de ces deux messages qui racontent mon histoire du Tsunami s'appellent "Pourquoi ?". Eh bien parce que je comptais parler plus précisément ce qu'il s'est passé hier (Dimanche 24 Juillet) avec nos fameux "amis" de Khao Lak, mais je me suis plongé dans mon histoire et, je crois que j'ai bien fait.

Je vous parlerais de cette famille la prochaine fois.
Bonne nuit !

24 juillet 2005

Pourquoi ?

J'ai vécu le Tsunami. Le 26 Décembre, Thaïlande, Khao Lak, hôtel Le Méridien...
Nous avions une villa sur la plage. On venait de changer car on avait une grande suite au dernier étage de l'hôtel quelques jours auparavant. Mais la villa venait de se libérer et mon père a réussi à nous l'avoir pour un bon prix.
Nous venions de fêter Noël sur la terrasse devant la piscine de notre villa (nous avions une petite piscine privée). Chants de Noël par un petit groupe de chanteurs Thaïs jouant à la guitarre "Jingle Bells" ou "We wish you a merry Christmas", dîner formidable (mon père nous avait fait la surprise et a demandé au chef de nous cuisiner nos plats préférés), ... Une petite fête en famille : Mon père, ma mère, ma soeur et moi.
Le matin du 26 Décembre arriva. Mes parents s'étaient levés plus tôt et s'étaient mis sur le hamac. Plus tard, ma soeur et moi nous réveillons. Je reste sur mon lit à écouter des MP3 sur mon lecteur DivX, MP3 et Photos que j'avait reçu pour mon anniversaire. Les autres se mettent sur les chaises longues.
Ma mère propose d'aller faire une ballade sur la plage, d'aller voir un peu plus loin. Tout le monde accepte, sauf moi. Je dis à mes parents que je veux rester ici. Mon père n'est pas du genre à insister pour ce genre de choses, mais, par hasard, il essaye à nouveau de me faire venir avec eux. Je ne suis pas du genre à accepter facilement, pourtant, en soupirant, je pars avec eux nous balader sur la plage.
Un peu plus loin, des pierres, comme il y en a souvent au bord des plages, mais, ce qu'il y a de curieux, c'est que des poissons étaient en train de mourrir en dehors de l'eau. Mais pas qu'un seul, plein de poissons ! Nous essayons d'en sauver quelques-uns, sans grand succès. Nous n'avions pas encore réalisé à ce moment-là, que la mer s'était bizarrement retirée.
Nous avançons... Nous croisons un monsieur, assez jeune, sur les pierres. Nous le saluons et continuons.
Plus loin, nous croisons deux dames, nous les saluons, elles aussi, et, scrutant au loin, nous voyons une immense vague, un énnorme rouleau, comme à Hawaii. Mais, vu qu'elle était loin, ça ressemblait plutôt aux grosses vagues que l'on voit derrière la barrière de corail, à l'île Maurice (nous y allons tous les ans). Les deux dames l'ont remarquée, elles aussi. Elles disent que celà fait deux semaines qu'elles sont là et qu'elles n'ont jamais vu ça auparavant, puis elles s'en vont. Nous regardons la vague... Puis, je vois un, puis deux bateaux se faisant happer par la vague. Je commence à m'inquiéter pour eux... la vague s'approche de plus en plus, mais elle n'a pas l'air dangereuse.

Pourtant, du haut d'un petit escalier en bois qui semblait monter dans la montagne et que nous n'avions même pas remarqués, une femme siffle et nous crie en anglais "Venez, venez vite ! C'est trop dangereux !". Nous la suivons en courant. Nous montons, une marche, puis deux, puis trois. Nous arrivons à trois mètres de hauteur en dix secondes. A peine arrivés en haut, la vague s'écrase, emportant tout sur son passage, comme un torrent de boue. Car elle ne semblait pas haute, mais violente.
Les escaliers menaient en réalité à un hôtel constitué de bungalows dans la "fôret", puisqu'il était impossible de le voir depuis notre hôtel. C'est pourquoi nous ne pouvions pas non plus voir notre hôtel depuis où nous étions. Nous pouvions monter plus haut, c'est ce que nous avons faits. Nous entendions des cris, des mères qui criaient "Mon bébé ! Mon bébé ! Il est dans le bungalow ! Il faisait sa sieste !" et des gens qui revenaient les jambes, les bras et le torse sanglant. Il y avait également une vielle dame, toute nue car la mer lui avait arraché son maillot de bain. Nous l'avons vite enveloppée dans un linge. Depuis le lobby de l'hôtel, qui donnait sur le reste de l'hôtel et la piscine, des enfants criaient "Papa ! Papa ! Réponds-nous !".
La femme qui nous avait appelés depuis le haut des escaliers était une allemande, vivant à Bankok. Son mari était parti tôt le matin faire de la plongée. Elle se fit du souci toute la journée. Les téléphones portables étaient innutilisables, le réseau étant surchargé. Il n'y avait plus d'électricité, plus d'eau courante, la chasse d'eau des toilettes ne marchait pas. Nous avions peur que des maladies se propages. Nous étions en haut d'une colline de trente mètres de haut, des arbres tout autour et aucun contact avec l'extérieur. Aucune information sur ce qu'il s'était passé. Nous n'avions qu'une seule chose à faire : attendre. Nous pouvions aussi écouter les rumeurs qui se propagaient : Ma soeur avait sa meilleure amie aux Maldives. On nous a dit que les Maldives étaient rayés de la carte... Pourtant, c'était faux...

Evidemment, le lendemain matin, nos familles et amis allaient apprendre la nouvelle. S'intquiéter alors que nous étions tous sains et saufs. Nous étions en maillots de bain, pieds nus et torse nus. Nous n'avions pas d'argent, pas de passeports... Rien. La dame qui nous a sauvé la vie (l'allemande) nous a payé des tongues afin que l'on aie de quoi marcher avec, des t-shirts souvenirs de l'hôtel afin que l'on aie de quoi se couvrir.

Nous avons enfin eu des nouvelles de notre hôtel, Le Méridien. Un mini-van rapportait à notre hôtel quelques-unes des personnes qui avaient vus leur chambre détruite, mais qui étaient saufs. Il y avait des Canadiens habitant en Allemagne qui étaient là. On put discuter et avoirs des nouvelles de l'état de l'hôtel.

Nous avions, quelques jours auparavant, rencontrés une famille Suisse, comme nous, avec qui nous avions sympathisés. Ils étaient aussi quatres. Le premier enfant était un garçon, qui avait mon age. La fille cadette avait l'age de ma soeur. Pourtant, nous n'avions presque rien en commun, c'est pourquoi nous avions mal débuté. Mais nos parents se sont bien entendus depuis le début. Le garçon était spécial, très casse-cou, peu timide, faisant beaucoup de bêtises et faisant tourner la tête des professeurs à l'école. Tout le contraire de moi. et pourtant, je l'enviais tellement. Je me demandais avec beaucoup de soucis ce qu'ils étaient devenus. Je ne les conaissais pas très bien, et pourtant je me suis fais énnormément de soucis pour eux. Avaient-ils survécus ? Les mini-bus accueillant les client de notre hôtel se multipliaient, mais pas un seul signe de la part de nos amis. On nous a dit qu'il y avait eu beaucoup de morts. D'ailleurs, une mère a pleuré toute la nuit car elle avait perdu ses deux enfants. Deux petits enfants qu'elle portait en courrant quand la mer les a arrachés de ses bras. Nous avions vu les enfants le jour avant, avec leur mère au repas de midi, ce fût un ennorme choc.

Le soir, nous avons récupérés des draps et oreillers des chambres qui n'avaient pas été détruites par la vague et nous avons dormis sur le sol du lobby. Pour manger, les personnes de l'hôtel nous ont dégotté des fruits frais et du cake au chocolat. Ainsi que des bouteilles d'eau et de Sprite (chaud...). Mais nous avons trouvé cela formidable.

Nous avons eu beaucoup de peine à dormir. Entre des Thaïs, bourrés, qui nous allertaient toutes les dix minutes une nouvelle vague encore plus haute et qu'il fallait évacuer l'endroit immédiatement, les pleurs des gens qui avaient perdu de la famille, et la radio qui disaient des choses incompréhensibles et qui "bippait" sans arrêt, ... C'était difficile de fermer d'oeil.

Plus tard dans la nuit, le directeur de notre hôtel arrive. C'est avec grand bonheur que nous apprenons que nos amis et que plein d'autres gens sont dans un temple dans la montagne et que, le lendemain matin, nous allions pouvoir rentrer à l'hôtel pour essayer de récuperrer des affaires et prendre un bus pour s'en aller de la zone touchée par le Tsunami.

Il commence à se faire tard, je vous raconterai demain la suite de mon histoire...
Bonne nuit, à bientôt !

6 juillet 2005

Physique et Sexualité

La sexualité est un des sujet qui m'a poussé à créer ce blog. Le fait qu'on ne puisse pas me juger que par autre chose que ce que je décris. C'est un sujet dont je ne pourrais pas parler si l'on savait qui je suis. Je demanderai aux posteurs de commentaires de ne pas se moquer, pour quelque soit le sujet, mais de dire ce que vous pensez, de donner votre avis et, pourquoi pas, nous raconter une histoire similaire à celles qui seront postées ici.

Je pense que, physiquement, je suis bien bâti. Je n'ai pratiquement pas de graisse, je suis assez musclé (j'ai même des petites plaques de chocolat ! :D) et je suis bien dans ma peau. En taille, j'aurais aimé être un tout petit peu plus grand... Bien que je ne sois pas à plaindre, je mesure environs 1m68. Je vous rappelle que j'ai 14ans. Je suis dans la moyenne, mais, d'après mon médecin, je suis en fin de croissance et je ne ferai pas plus qu'1m72 !! Vous vous rendez compte ?! Et que j'aurai fini ma croissance vers 16ans. Mais je veux dire, un garçon grandit, en général, jusqu'à ses 18ans, au moins ! 1m72, je trouve que c'est trop petit, et je plains vraiment ceux qui sont plus petit ! Mon but à toujours été d'atteindre les 1m80. Je pensais que ce ne serai pas trop difficile, mais apparemment...
Du côté de ma mère, ils sont assez petits. Ma maman elle-même mesure 1m60. Mon père fait 1m82 je crois. C'est vrai qu'1m72 ça fait une bonne moyenne, mais j'aurais préféré être tiré du côté de mon père sur ce point-là. Bon, on fait avec, je ne peux rien y faire...
J'aurais aussi voulu être légèrement plus musclé. Je ne suis pas très en avance niveau puberté, mais je ne suis pas en retard non plus, donc j'ai encore le temps de voir mes muscles se développer. Quoique, ils le sont déjà pas mal. C'est pourquoi, lorsque je ne suis pas trop fatigué, juste avant de me coucher, je fais des pompes et des abdos. Tanpis pour les courbatures le lendemain !

Du côté de la sexualité, je suis assez bien. J'ai commencé à me masturber il y a maintenant 2ans. Au début, c'était 2 à 3 fois par jours. Il y a 1 mois encore, c'était 1 fois par jour. Mais aujourd'hui, j'essaye de moins y penser et donc, ça fait 3 à 5 fois par semaine. Je n'essaye pas de supprimer ou de réduire la fréquence de masturbation, c'est seulement pour avoir plus de plaisir en le faisant, de le faire que quand j'ai vraiment le temps, quand je peux y passer 10 voir 20 minutes, plutôt que les 2 minutes que je faisais avant...
Les endroits ou je me branle habituellement sont : dans mon lit (le plus souvent), aux toilettes (quand je n'ai autrepart où être tranquille) ou sous la douche.
Il m'est souvent arrivé de le faire autre part, mais le plus souvent, c'est dans ces trois endroits.
Je n'ai jamais eu de relation sexuelle avec une personne. Mais je me réjouis que ce jour arrive, et qu'il arrive vite !

En parlant de relation sexuelle, je pense que je suis plutôt hétéro. Mais j'en suis pas sûr. Je sais que beaucoup de mecs de mon age se posent la question. J'ai déjà fantasmé sur des mecs. Très souvent même. Mais je me sens très attiré par les femmes, et j'ai au moins autant de plaisir à fantasmer sur elles qu'à fantasmé sur des mecs. De plus, je ne sais pas si je serais capable d'avoir une relation sexuelle avec un homme. La seule chose dont je serais capable avec un mec, s'est de se branler l'un l'autre. Je sais qu'il y a beaucoup de mecs qui font ça. Pas dans mes alentours, mais dans autre part (je vous parlerai de comment je le sais une aute fois). Et moi-même j'en aurais envie. Mais sans aller plus loin. Juste de la branle (devant un film porno ?) sans qu'il n'y ait d'amour. Juste de l'amitié.
C'est pourquoi je me suis très souvent posé la question "Suis-je gay ?". Mais, je me suis dit que si j'étais gay, je ne serais pas attiré par les filles. Alors je me suis dit "Peut-être suis-je bi..." Mais je sais que je n'aurais pas envie d'avoir une relation avec un mec. Juste peut-être des expériences, de nouveau, juste de l'amitié, et je sais que ça se fait de plus en plus, et ca m'attire.
Les femmes comme les hommes m'attirent, mais je ne serais pas prêt à avoir une relation sexuelle avec un mec, alors qu'avec une fille, oui. Peut-être est-ce parce que je n'ai pas envie d'être gay, mais que je le suis quand même...
Je n'ai rien contre les gays. Mais j'ai beaucoup souffert quand mes amis, même certaines personnes que je croyait qu'elles faisaient partie de mes meilleurs amis, m'ont traîté de gay et s'en sont moqués, alors que je ne me sens pas gay ! Heureusement, tout c'est arrangé entre cet ami bizzare et moi. Je vous en parlerai la prochaine fois.

5 juillet 2005

Introduction

Je me suis souvent dit que je pourrait écrire un livre. Non pas une auto-biographie qui décrirait mon parcours, il est bien trop petit, normal, à 14 ans. Non, je voulais écrire pour, tout d'abord, m'exprimer sur ce que je ressens. Même parler de sujets qui sont encore un peu tabous, même à notre époque. Je voulais aussi montrer, aux adultes plus particulièrement, ce que c'est que d'être un adolescent. Les adultes disent savoir ce que c'est que d'être ado. Mais j'en doute. Même en prenant en compte le fait qu'ils l'aient été. Car la société et les gens d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes que ceux d'hier. Être un adolescent en 2005, ce n'est pas la même chose que d'être un ado en 1975. Peut-être ceci va aider à certains parents à savoir comment réagir face à leurs enfants, en pleine période de puberté, ou alors à montrer aux lecteurs de mon âge qu'ils ne sont pas les seuls à se poser des questions, à penser la même chose que les autres,... Enfin, à savoir s'ils son "normaux".

En parlant d'être normal. Je pense que, du moment qu'il n'y a pas de grosse anomalie au cerveau, tout le monde est normal, tout le monde est égal, chacun à le droit à autant de respect que les autres. Qu'il n'y a personne qui sait mieux que tout le monde. On aura toujours quelqu'un de plus fort que soi, quelqu'un qui a plus d'expérience que soi. C'est pourquoi personne ne peux et personne ne doit se croire au dessus des autres.

J'ai remarqué que tout le monde se faisait influencer, par une chose ou par une autre. Et que la première source d'influence, ce sont les médias. Ce sont eux qui mettent les célébrités sur un haut pied d'estal, ou les anéantissent complêtement. Et on prend en compte ce qu'ils nous disent, sans aller chercher plus loin. On plaint certaines stars qui ont perdu telle ou telle personne de sa famille, sans se rendre compte qu'il y a, dans ce monde, beaucoup de gens qui souffrent autant qu'eux, souvent pour la même raison, et dont on ne parle même pas.
Ce système "hiérarchique", comme je l'appelle, se retrouve également dans les écoles. Je suis à l'école en Suisse Romande. Je viens de finir ma 8ème année (appellée aussi 2ème année du cycle), elle correspond à la 4ème en France. Je suis dans un cycle particulièrement peuplée par les racailles venant du centre ville. Ce cycle mélangent les "kaïs" (c'est ainsi que l'on appelle les racailles) du centre ville, avec les autres des alentours du bâtiment. Je fais partie de ces derniers.

Les racailles se croient, pour la plupart, tout permis. Résultat : il y a des vols, du trafique de drogue, un nombre innimaginable de notes très basses et d'élèves qui sèchent les cours. Ils ont une façon de parler très souvent agressive, n'écoutent que du rap et du R'n'B (français pour le 3/4) portent des chaussures Nike, une casquette Lacoste placée très en arrière de la tête (qu'ils appellent la "kep") et certains, très grosse boucle d'oreille en faux diamant.

De l'autre côté, il y a les sk8ters (Le mot original est en anglais : "skater" = celui qui fait du skate). Le style assez baggy, pullover à capuche, parfois, une casquette placée "normalement" sur la tête et, souvent, une planche de skate à la main (que l'on appellait autrefois "planche à roulettes", je le sais de ma mère ! :)). Ceux-ci écoutent du Rock et portent des chaussures très larges. Il y a aussi des marques de vêtements et de chaussures spécifiques aux sk8ters : DC Shoes, Volcom Stone, Carhart, Dragon, Etnies, Element, ...

Bon, c'est évident, je généralise, et aussi, je prend du recul par rapport à tout ça. Vous vous dîtes certainement : "Mais avec le language qu'il a et la façon dont il décris les choses, il n'a pas l'air d'être bien integré..." Et pourtant si. Je fais bien partie de cette grosse masse. On dit que je suis un sk8ter. Bien que je ne fasse pas de skate du tout... Je dit que les racailles utilisent des termes "originaux", mais j'en utilise aussi. Mais je peux aussi être mature et tout ce qu'il y a de plus convenable quand je veux.

Il y a un groupe de personnes dont je n'ai pas parlé. Ce sont tous ceux qui ne font pas partie des deux autres groupes. On les appelle les "neutres". Beaucoup de sk8ters sont neutres. Comme moi, mais puisqu'ils sont un tout petit peu plus populaire que les autres, on les classifie dans une des deux grandes branches.
Il ne faut pas croire que tous ces groupes se font la guerre ! Non, au contraire, ils se mélangent très bien ! En tout cas, pour ceux qui ne sont pas aux extrêmes.

J'ai oublié de préciser que je suis un garçon, et que tout ce dont je viens de parler concerne les garçons plus particulièrement.
Du côté des filles, c'est moins précis. Il y a les filles racailles (qu'on appelle les "miss kaïs") : Celles-ci ont toujours un petit sac avec eux (très souvent, c'est du Louis Vuitton) qui ne contient que du maquillage et une brosse, car, oui, elles sont tout le temps maquillées. Elles portent toutes le même style de pantalons, c'est à dire : moulant, en tissus, avec une sorte de ceinture faite d'une bande de tissus de couleur.

Dans l'autre extrême, il y a les filles sk8teuses, plus rares cette fois. Elles ont souvent des piercings originaux. Un au nombril et 2 ou 3 aux oreilles. Elles n'en ont pas tellement autrepart. Elles sont habillées des vêtements de même marques que les garçons (mais une plutôt fille sk8teuse, c'est Roxy, la marque de Quicksilver pour filles) et elles écoutent du rock également.

A part ça, il y a des filles, et elles sont dans la majorité, qui préfèrent rester elles-mêmes. Sont très à la mode, mais ne se classifient pas et personne ne leur en veut et elles côtoient parfaitement toutes les autres filles.

Voilà, en gros, mon école, c'est ça. Complqiué n'est-ce pas ? Je sais que ça n'est pas pareil partout. Il y a des écoles où le côté hiérarchique ne se prononce pas tellement et d'autres où tout ceci est bien pire. Mais néanmoins, ça vous montre un aperçu de mon quotidien.

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